Mily venait d'assister à son premier procès, sur le comportement d'un homme, enfin la jeune femme avait plus communiqué avec le jeune garçon de l'accusé pour avoir un autre point de vue sur cet homme lors du procès. Normalement c'était le chef du cabinet qui aurait dû s'y rendre, mais ce dernier était tombé malade. Apparemment il avait attrapé une espèce de fièvre, qui semblait paralysé le pays de plus en plus. La jeune femme ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais il était important de continuer de vivre et d'agir avec le plus de normalité dans sa vie. Ayant donc participer aux séances, elle avait été désignée d'office par le reste de l'équipe du cabinet pour se rendre au procès. La jeune femme, un peu nerveuse, face au juge, aux avocats et aux jurés, avait fait de son mieux pour relater ce que le jeune garçon avait dit de son père. Et il est vrai qu'elle voyait mal cet homme si gentil et patient accomplir de tels gestes sans raison, ou même avec raison. Heureusement son passage était fini, et elle se retrouvait devant le parvis du palais de Justice, elle soupira de soulagement, tout cette histoire était derrière elle. Elle sortit son portable pour appeler le bureau et leur dire que l'audience était finie, et qu'elle prenait son après-midi. Mily avait bien besoin après toute ces émotions.

La jeune femme posa son pied sur la première marche, quand elle entendit quelqu'un l'appelait derrière elle. Mily s'arrêta et se retourna pour voir une femme venir vers elle. C'était le médecin légiste qui avait aussi témoigné à ce procès. Elle ne savait pas trop ce que la jeune femme lui voulait, mais elle n'avait trop envie de s'éterniser ici. Avec un peu de chance, elle pourrait rentrer chez elle, pour faire une surprise à son copain.
"Oui! Bien sûr" fit Mily qui était tout de même curieuse de savoir ce que cette jeune femme pouvait bien lui vouloir.  La jeune femme espérait quand même ce ne serait rien de grave. Le monde allait déjà assez bizarrement sans rajouter d'autres soucis qui ne la concernait pas vraiment. Même si au fond, Mily aurait bien aimé pouvoir aider le monde entier à aller mieux. La jeune femme était incapable de soigner les corps, la vue du sang la déplaisait, mais elle pouvait essayer de prendre soin des esprits des gens.

Mily hocha la tête et suivit la jeune femme dans une salle vide du tribunal, la jeune Steward ne savait pas trés bien quoi penser de toute cette histoire. Le fils de l'accusé avait dit que son père ne ferait jamais de mal à personne, donc c'était étrange. Mais Mily avait vu beaucoup de choses arrivaient alors que les gens n'étaient pas capable de faire le Mal. Combien de fois, on entend parler d'un meurtrier par ses voisins, qui disaient qu'il ne faisait pas parler de lui, ou qu'il était gentil avec tout le monde. Mily se dit que parfois c'était ceux qui ne disaient rien dont il fallait se méfier le plus.  La jeune femme lui fit par de ses soupçons sur cette affaire, et Mily hocha la tête, effectivement tout ça était un peu étrange. Un homme en agresse un autre, et s'en sort avec des griffures, et meurt d'une fièvre, et voilà qu'on accuse l'autre de meurtre, enfin pas tout de fait, mais presque. Ce dernier était d’ailleurs aussi mal en point que l'autre. Il avait semble-t-il de la fièvre. Est-ce que ça pouvait être une épidémie ou une maladie qui rend les gens fous.

"Est-ce que vous avez vu cette histoire, au Mexique, où la femme a tué son mari parce qu'il était devenu fou, et voulait la tuer?" demanda Mily, la jeune femme se renseigner sur ce qui se passait dans les autres pays, et elle aimait bien se tenir au courant de ce genre d'histoire.
"N'aurait-on pas à faire au même scénario? Aprés quelques jours, la femme est mort aussi, j'ai vu l'acte de décès dans le journal mexicain." ajouta Mily, qui était entrain de se demandait si le monde n'était pas devenu un peu fou, et si il n'y avait pas quelque chose qui était entrain d'arriver. Sans savoir pourquoi, elle se demanda si son fiancé allait bien, et si il ne risquait rien à rester à l’hôpital. D'ailleurs, il avait dit hier soir que beaucoup de ses patients venaient avec une fièvre qu'il n'arrivait pas à faire baisser.

Mily trouvait ce monde étrange, et de plus en plus bizarre, tout comme cette conversation. Elle avait surtout envie de rentrer chez elle, d'embrasser son fiancé, de se glisser sous la couette, et d'oublier ce qui se passait dans le monde, pendant toute une nuit. Mais elle était là à discuter avec une jeune femme sur la dernière affaire qui les liait. Une agression entre deux hommes malades. Mily ne savait pas trés bien quoi penser de cette histoire d'agression. Mais il était certain que certaines choses n'allaient pas. Est-ce des événements isolés, ou est-ce que tout était lié. C'était étrange qu'il se passe la même chose au Mexique, pratiquement en même temps. Les deux villes étaient tout de même assez éloignées pour qu'il y est transmission aéroportée, tout comme physiquement parlant. Donc c'était assez étrange. C'est vrai qu'une drogue aurait pu répondre à leur interrogation, mais comme venait de le faire remarquer la jeune femme, Miss Valentine, elle n'en avait trouvé aucune trace dans son organisme.

La jeune femme demanda si dans l'histoire au Mexique, on parlait de griffure, ce n'était pas le cas, dans l'histoire mexicaine, c'était une morsure qui avait eu lieu pendant l'agression. Le mari qui avait agressé sa femme, ne semblait pas avoir toute sa tête, il avait été tué par sa femme, qui lui avait tapé le bonhomme, avec un marteau, qu'elle avait trouvé dans le garage. Mais il l'avait mordu à la jambe, avant qu'elle ne puisse en venir à bout. Sans doute aurait-elle pu plaider la légitime défense, si cela avait été jusqu'au procès. Mais elle était morte avant que cela n'arrive.
"Si je me souviens, il s'agissait d'une morsure". fit Mily. Elle s'en souvenait bien, puisque son fiancé avait fait une blague sur le sujet, et avait essayé de la mordre en riant.
"Je serais plus enclin à penser qu'il s'agit d'une maladie, sauf que son moyen de transmission semble être une griffure ou une morsure. Pourtant, il semble aussi y avoir plusieurs ... points de départ de la contamination". fit Mily en hésitant sur la fin de sa phrase, elle savait que cela portait un nom en terme médical, mais elle ne s'en souvenait plus.